mercredi 21 mai 2014

Lancement de la monographie de Simon Nicaise





Les êtres et les objets se perforent
Simon Nicaise
Lancement de la monographie
jeudi 22 mai à partir de 17h
Bibliothèque de l'Esadhar, 186 rue Martainville à Rouen



Les êtres et les objets se perforent est la première monographie consacrée à Simon Nicaise. Elle réunit les œuvres majeures de l’artiste, depuis ses premières expositions jusqu’aux pièces les plus récentes.

Le travail de Simon Nicaise se développe essentiellement dans le champ de la sculpture et, plus récemment, celui de la performance. Le titre de cet ouvrage est d’ailleurs emprunté à sa première performance réalisée en 2013 au cours de laquelle l’artiste activait un ensemble de ses pièces. Simon Nicaise détourne fréquemment des objets du quotidien qu’il transforme et charge de tensions pour révéler, entre autres, la fragilité de l’instant et du sens.

L’essai de Lionnel Gras, historienne de l’art et curatrice d’expositions, propose un ensemble de mouvements transversaux qui se présentent comme autant d’entrées pour appréhender la richesse du travail de Simon Nicaise. L’analyse détaillée met en perspective les notions-clefs du travail : la construction, le geste, l’événement, l’accident, l’entropie, le système, la fiction, ou encore l’appropriation. L’auteure expose et prolonge les enjeux esthétiques qui sous-tendent la pratique de l’artiste, utilisant des images et des outils d’analyse aussi divers qu’inattendus. Son approche est naturellement enrichie par le souvenir de conversations régulièrement partagées avec l’artiste et une fréquentation continue de ses œuvres. Au fil du texte, des mélodies rythment la pensée critique.

« Le territoire d’élection de l’artiste oscille entre des registres apparemment rivaux : la candeur ingénue, la poésie fleur bleue et la machination tragique. La poésie se mêle parfois au quotidien trivial, au dévalué, au grotesque, à la farce et à l’humour potache. L’incohérence et l’absurde donnent lieu tout aussi bien à des actions anti-héroïques ou modestes (balayer par exemple) qu’à des gestes à l’allure prométhéenne (faire tenir l’impossible).
Chez Simon Nicaise, la neige se conserve au congélateur, la première pierre est déposée sur un vulgaire mur de parpaings cimentés et le bruit de la mer nous est livré à l’aide d’un amplificateur industriel standard. Le rapprochement, parfois antagoniste, d’objets conduit à mettre en place un autre rapport cognitif et visuel à la réalité, comme une nouvelle lucidité peut-être. » Lionnel Gras




lundi 19 mai 2014

Etudiants à la Galerie STÖRK




POTEAU, LE RETOUR
MACE MARINE, BARRE LUDIVINE, GOUDARD ANTOINE, DEMAREZ CAMILLE, ELIE CAROLINE, BOULIER PAUL, GONZALES CELIS ELISABETH, BAVENCOFFE MIESZKO, LEGRIX AMELY & CROUIN ELISE, SELVA VICTORIA, HOARAU KEVIN, CAVELIER CHLOE, VERDIER MAXIME, ROUAULT MELODIE, MAURICE ALEXIS, BLOIS ROMAIN, BENOIT LEA & BRAT TATIANA, DACHE EMMANUELLE

Exposition du 19 mai au 7 juin 2014
ouvert tous les jours de 17h à 19h

Galerie STÖRK
81 rue d'Amiens
76000 Rouen







vendredi 16 mai 2014

Edwige Brocard aux Rencontres d'Artistes à la Linerie




























Edwige Brocard, Diplômée en 2008, expose à l'occasion des Rencontres d'Artistes à La Linerie.
16-17-18 Mai 2014
Vernissage, le 17 mai à 18h00



La linerie, 6 route du cidre, Crosville-sur-Scie




jeudi 15 mai 2014

Collectif d'en face à la Croix de Pierre en mai
























17 et 18 MAI

Le Collectif participe à "Croix de Pierre en mai", manifestation organisée par l'association Village Croix de Pierre.
Pour l'occasion : exposition de SEMILU, sortie en avant-première de notre web tv, un stand jeux, vente de livres, fanzines, badges,...



Comme dans la vie, c'est empli d'images, d'animaux, de corps et de visages mais surtout le dessin donne le droit de faire l'impossible, de voir à l'intérieur, de couper, de tordre et de transformer : la liberté.
Lucile SEMINEL


Vous pourrez découvrir plus largement son univers dans notre dernière édition du MYTHOGRAPHES (n°6)

Faites le plein de mystères artistiques avec les premiers épisodes de TéLé LOCAL, l'émission intracellulaire du Collectif d'en face. Des heures d'amusement intellectuel qui vous sembleront 3 minutes 12.
Premiers épisodes à déguster samedi 17 mai dans le local du Collectif d'en Face, avant lancement international sur le web.


http://collectifdenface.blogspot.fr/ 





Parution de l'ouvrage "Isle de Jean Charles" avec Dominique De Beir






Parution de l'ouvrage "Isle de Jean Charles" réalisé en dialogue avec Frank Smith aux Editions Virgile.

A cette occasion, nous serions ravis de vous retrouver à la Galerie Virgile Legrand vendredi 23 mai à partir de 19 heures.


Galerie Virgile Legrand
56 rue de l'Université75007 Paris




Heiko Hansen / HeHe


HeHe Recent & Upcoming

FLEUR DE LYS @
Aeroplastics contemporary
Art Brussels 2015
www.aeroplastics.net/‎

RADEAU DE SAUVETAGE @
FIELDS exhibition
Arsenals – Exhibition hall of Latvian National Arts Riga, Latvia May 15 – August 3, 2014 http://rixc.org/fields/

NUAGE VERT @
Galerieb 312
The International Digital Arts Biennial (BIAN) Montreal, Canada May 1 to June 19, 2014 http://bianmontreal.ca/calendrier/nuage-vert

CONFERENCE
Edging Over & Into Something Else
4th edition of the international seminar series Syncretic Transcodings
Hexagram|CIAM, Centre Phi, Montreal Canada
Wednesday, 7 May 2014





mercredi 14 mai 2014

Timothée Schelstraete, Lauréat 2013 Novembre à Vitry




La Galerie municipale Jean-Collet et les artistes Benoît Géhanne et Timothée Schelstraete vous convient au vernissage de l'exposition

Lauréats 2013 Novembre à Vitry
Samedi 17 mai à partir de 18h
Du dimanche 18 mai au dimanche 29 juin 2014



à Galerie municipale Jean-Collet
59, avenue Guy-Môquet Vitry-sur-Seine





Rouen National Arts


Six étudiants exposent : Wenjie LIN , Mathilde CALTOT, Yao WANG, Jim QUERE, Mathilde DUVAL , Aurore LEVASSEUR et Michel DELAUNAY, professeur.



Sophie Dubosc au frac Haute Normandie



SOPHIE DUBOSC AVEC OU SANS RAISON
EXPOSITION AU FRAC HAUTE-NORMANDIE 
DU 17 MAI AU 27 JUILLET 2014 
VERNISSAGE VENDREDI 16 MAI À 18H30
RENCONTRE AVEC L'ARTISTE SAMEDI 17 MAI A 14H
Pour sa première exposition personnelle dans une institution publique, Sophie Dubosc investit l’espace du Frac en rassemblant un ensemble d’œuvres conçu depuis 2005.
Sous l’intitulé Avec ou sans raison, en référence à la gravure éponyme de Goya issue de la série Les Désastres de la Guerre (1810-1820), l’artiste met en scène l’espace même de l’exposition pour mieux interroger les rapports complexes et ambigus qui se tissent entre le rationnel et le pulsionnel, le libre arbitre et le conditionnement, l’intellectuel et le physique. Avec leurs formes sobres et épurées aux accents tout à la fois surréaliste, minimal et conceptuel, les œuvres de Sophie Dubosc imposent leur matérialité : plâtre, chanvre, tissu, encre, verre, cendre, cheveux, bois… Par cette forte présence physique, elles questionnent notre rapport au corps, à l’altérité, à l’absence et à la mémoire.
Dans le parcours, pensé comme un jeu de correspondances et de renvois entre formes, matières et contenus, l’artiste superpose des fragments d’histoires aux référents culturels, sociaux, politiques, religieux, artistiques ou personnels qui révèlent notamment des processus d’appropriation et de dérèglement.




FRAC HAUTE-NORMANDIE 
3, Place des Martyrs-de-la-Résistance
76300 Sotteville-Lès-Rouen
(Face au Jardin des Plantes de Rouen)




mardi 13 mai 2014

Festival Terres de Paroles





Le Festival littéraire "Terres de Paroles" se déroule du 16 au 25 mai 2014 sur tout le territoire de Haute-Normandie. Le festival est partenaire du master Lettres et Création littéraire. 
Voici le site pour connaitre la programmation et réserver des places.


Vous pouvez également  lire de beaux textes critiques écrits par des étudiants du master sur le blog du festival. Ces textes ont été travaillés avec Norbert Czarny, critique littéraire à la Quinzaine lors de son workshop à l'école.







lundi 12 mai 2014

La peinture hors de ses gonds # 2



Programme de recherche :  Pratiques Picturales : peindre, regarder, énoncer
Journée d’étude - Jeudi 22 mai 2014

14h30 > Miguel-Angel Molina – MAM : Répéter les erreurs

De la Peinture comme négociation permanente avec la "catastrophe", j’en suis venu à une pratique qui fait de la catastrophe et des phénomènes périphériques au tableau, une forme plastique. Ma relation à l'histoire de la peinture et à son dispositif frontal, au tableau et à l'extension de son domaine passe par des Tableaux ratés et par des Peintures en forme de flaque de peinture.
Parallèlement, j'ai développé une activité photographique à partir des « images documents » des œuvres, qui s'est étendue à l'atelier et au-delà de celui-ci. Ces images sont devenues un regard et implicitement un regard distancié sur mon travail qui a favorisé son énoncé. 


Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
UFR 04
Centre Saint Charles
47 rue des bergers 75015 Paris
Salle 331





jeudi 8 mai 2014

Florence Chevallier, Regards croisés 2



Portraits et paysages - regards croisés 2
Visite guidée gratuite entre l'hôtel Sandelin et l'espace 36

Une proposition de l'espace 36 association d'art contemporain autour d'oeuvres du Musée de l'hôtel Sandelin de St-Omer et de l'exposition de Florence Chevallier, Toucher Terre (nord/sud)

Samedi 10 mai 2014
entrée libre - rdv à 14h30 au Musée de l'hôtel Sandelin



Musée de l'hôtel Sandelin
14 rue Carnot 62500 Saint-Omer






lundi 5 mai 2014

Miguel-Angel Molina, l'effet McGuffin

L'effet McGuffin
Miguel-Angel Molina & Olivier Turpin

Exposition du 3 au 25 mai 2014
Vernissage le samedi 3 mai à partir de 18h



Les salaisons
25 avenue du Président Wilson 93230 Romainville





Comme certains savent, pour expliquer ce qu'est un mcguffin, le mieux c'est de raconter une scène qui se déroule dans un train : Pourriez vous me dire qu'est-ce que ce paquet à l'aspect bizarre que vous avez placé dans le filet au-dessus de votre tête? demande un passager. L'autre, répond: ah!, ça c'est un "mcguffin." Le premier veut alors savoir qu'est-ce qu'un mcguffin et l'autre lui explique: "Un mcguffin est un appareil pour chasser des lions en Allemagne". "Mais en Allemagne il n'y a pas de lions", dis le premier. "Alors ça ce n'est pas un mcguffin" dit l'autre.

Kassel n'invite pas à la logique.
Enrique Vila-Matas


Le livre de Vila-Matas commence avec cette petite histoire que Hitchcock aurait racontée à François Truffaut, pour se moquer de ceux qui exigent une explication et une cohérence parfaite pour tous les éléments d'un film. Pour Hitchcock, il était question de raconter une bonne histoire, sans attacher trop d'importance aux petites approximations. Il considérait les films comme un spectacle en soi et non une copie conforme à la réalité. Vila-Matas, grand conteur d'histoires, raconte souvent celles des autres comme la sienne propre. Le récit final est un étrange mélange d'érudition documentaire et d’histoires inventées où l'on glisse dans le vraisemblable en passant par l'absurde. Finalement, le macguffin n'est autre qu'un prétexte pour mettre en place un sujet plus vaste, une sorte de porte d'entrée.

Le travail des artistes tient souvent à ce que l'on pourrait appeler l'effet mcguffin. Les nénuphars ou la cathédrale de Rouen seraient les macguffin de Monet au même titre que les bandes verticales de 8,7 cm sont le macguffin de Buren. Pour d'autres, cela serait simplement une histoire vécue ou inventée, une image banale ou inquiétante aussi bien que l'absence d'image.

Les tableaux d'Olivier Turpin se sont servis de Macguffin différents allant des surfeurs de la côte basque à l'architecture de Le Corbusier en passant par des éboueurs ou des maîtres chien. Le but étant de mettre en surface un jeu de formes et de couleurs… mais comme il le dit lui-même, de tout ça, "il ne reste que quelques couleurs flashies, des couleurs signalétiques… le reste ayant disparu". Depuis, la ligne s'extirpe du dessin et se libère dans l'espace en forme de CandySnake comme un interminable guidon de vélo.

Mon travail (aussi) devient de plus en plus un jeu qui essaie de mettre en évidence le caractère culturel des dispositifs liés à la peinture et à son histoire. Les Tableaux ratés comme les Peintures en forme de flaque de peinture sont des macguffin au service de la manipulation des supports et de la matière colorée de la peinture. Mes productions sont le résultat de cette confrontation avec la réalité concrète des matériaux mais aussi d'une attitude conceptuelle et vitale face au monde.

Dans le deux cas, nous pourrions parler d'une extension du domaine de la peinture par une pollution positive de ce qui jusqu'à là, lui était réservée. L'effet macguffin reste quant à lui, un désir abstrait de fabulation pour ne pas dire que a rose is a rose is a rose, souvent interprété comme les choses sont ce qu’elles sont, mais aussi pour dire qu'elles peuvent être quelque chose d'autre.



Eggeberg Avril 2014
MAM



Isabelle Le Minh au Centre photographique d'Ile de France
















Exposition À l’envers, à l’endroit… à l’envers… à l’endroit… à l’endroit, à l’envers… du 7 mai au 13 juillet 2014 au Centre photographique d’Ile-de-France.

Vernissage : mardi 6 mai à 19h30
Avec :
Juliana Borinski, Delphine Burtin, Pascal Convert, Marina Gadonneix, Mark Geffriaud, Agnès Geoffray, Isabelle Giovacchini, Nicolas Giraud, Isabelle Le Minh, Mathieu Mercier, Aurélien Mole, Constance Nouvel, Silvana Reggiardo, Clare Strand, et Maxime Thieffine

Cette exposition collective explore la troisième dimension de l'image, sa face cachée, ses plis et ses creux, réels ou symboliques ; un hors-champ encore/déjà là, qui pourrait échapper à la représentation et qui contient des informations, des potentiels fictionnels ou plastiques insoupçonnés. Les œuvres rassemblées font vaciller la fixité du point de vue, la posture d'observation, et proposent de bouleverser l'ordre des choses ; rien n'est figé, comme un battement.

Tandis que, dans l’usage commun, les photographies aboutissent le plus souvent à une forme « dématérialisée » (stockées à l’état de données chiffrées dans des fichiers, elles s’actualisent rarement au-delà du périmètre de l’écran), les artistes invités par le CPIF envisagent le tirage photographique non comme une simple surface, mais interrogent l’image photographique et son support comme objet.


De plusieurs générations, ces artistes retournent, déplacent les processus, les procédures et les attitudes admises de la production d’images, et bousculent les habitudes de réception. Leurs recherches viennent enrichir les démarches réflexives sur le medium, alors que dans le champ de la recherche théorique, les définitions de « la » photographie évoluent sans cesse.